Le transfert embryonnaire est le processus par lequel les embryons sont déposés dans la cavité utérine de la future mère en espérant qu'ils soient capables de s'implanter et de donner lieu à la grossesse tant attendue.
Il s'agit d'une procédure simple, rapide et indolore. Après l'introduction des embryons dans l'utérus, la femme restera allongée environ 20 à 30 minutes, après quoi elle pourra reprendre une vie normale, en veillant tout de même à ne pas faire de trop gros efforts.
Un test de grossesse pourra être fait environ 15 jours après le transfert afin de déterminer si finalement le traitement à fonctionné ou si, au contraire, les embryons n'ont pas été capables de se développer.
Transférer plus d'un embryon augmente les chances de réussite du traitement de fécondation in vitro (FIV) mais augmente également les risques d'avoir grossesse multiple. Ce type de grossesse entraîne des cas de naissance prématurée, de mort fœtal, un retard de croissance intra-utérin, de pré-éclampsie, etc.
La législation chypriote sur la procréation médicalement assistée (Loi 69 (I)/2015) fixe une limite quant au nombre d'embryons à transférer en fonction de l'âge de la patiente :
Tel que le stipule la loi, toute personne manquant à cette règle encourra une peine allant jusqu'à deux ans de prison et/ou de 100 000 euros d'amende.
Compte tenu des restrictions légales et en suivant les conseils du médecin et des spécialistes de laboratoire, la patiente devra décider si elle préfère être transférée de un, deux ou de trois embryons.
Afin de favoriser les chances d'implantation embryonnaire, il est essentiel qu'il y ait une bonne communication entre l'embryon et l'endomètre, c'est-à-dire, avec la couche de muqueuse utérine où les embryons s'implanteront.
La communication ne sera effective et ne pourra permettre la grossesse que si ces deux facteurs sont respectés :
Afin de favoriser la qualité embryonnaire, les embryons seront cultivés en laboratoire dans les meilleures conditions possibles. Quant à l'endomètre, la femme recevra un traitement médical hormonal qui permettra la préparation de l'endomètre.
Ce traitement consiste en l'administration d'hormones (œstrogènes et progestérone) par voie orale, vaginale ou sous forme de patchs. Ce traitement favorisera le grossissement endométrial afin que les embryons soient capables de s'y implanter et de poursuivre leur développement.
Afin de déterminer les doses et la durée du traitement, des contrôles échographiques auront lieu pour suivre le développement de l'endomètre et pour pouvoir programmer le transfert au bon moment.
Si la patiente est étrangère, elle pourra débuter le traitement dans son pays d'origine puis se rendra à la clinique de Chypre qu'un ou deux jours avant le transfert. Toutefois, certains centres de procréation assistée préfèrent suivre eux-même l'évolution endométriale et donc "obligent" la patiente à se trouver dans le pays dès le début du traitement.
En fonction du protocole suivi et de la réponse de la patiente au traitement, l'administration d’œstrogènes durera plus ou moins longtemps. En général, le traitement ne dure pas plus de 10 ou 12 jours.
La progestérone quant à elle, est prise généralement deux ou trois jours avant le transfert des embryons et jusqu'à la 20e semaine de grossesse environ. Si la patiente ne parvenait pas à tomber enceinte, elle arrêterait de prendre la progestérone et aurait à nouveau ses règles, commençant ainsi un nouveau cycle.
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